PHILOSOPHIE de la MARQUE

 

Spécialisée dans la confection en petite série et slow-made

Chaque pièce de mes collections est méticuleusement cousue par mes soins à partir de tissus de fins de séries de grandes marques, tout en minimisant les pertes grâce à des coupes réfléchies et une gamme d’accessoires qui valorise les chutes.  

Passionnée de tissus, j’aime surprendre avec des associations de couleurs et de matières vibrantes, un style unique mêlant élégance classique et sportswear, avec souvent une petite touche japonisante.


Mes modèles sont en général réalisés dans une taille de chaque, du 36 au 44, selon les métrages de tissu que je déniche. C’est parfois juste un mètre et dans ce cas ce sera une pièce unique. Dans un souci économique et écologique, j’achète de petites quantités de matières à la fois, ce qui renouvelle assez vite mes créations et me sort de fait du rythme des collections saisonnières

Chez Ékicé il y a de nouvelles pièces sur le portant presque chaque semaine !

 

 

Fabriqué doucement

Je travaille beaucoup à l’intuition et au coup de coeur et je suis souvent bien incapable de dire en avance ce que vais réaliser : c’est aussi ce qui donne vie à mon travail, et j’aime l’idée de l’énergie qui circule en continu dans mes vêtements.

Ma nature curieuse et passionnée me pousse toujours à chercher de nouveaux tissus et de nouvelles coupes et vos essayages et suggestions à la boutique me sont très précieux. Je peux parfois refaire certaines pièces sur demande, parfois non, et je sais bien que cela arrive de ne pas trouver son bonheur du premier coup sur mon portant : dans ce cas il faut patienter un peu ... Slow fashion oblige ! 

Mais je vous rassure les coups de foudre arrivent aussi très souvent ! Mes clientes et leurs nombreux retours adorables en sont témoins.

Artisane avant tout !

La première chose qu’un artiste ou un artisan vous dira , c’est qu'il est difficile de fixer un prix à son travail …  « Vous mettez combien de temps à faire une robe ? » 
C’est une question qu’on me pose souvent mais la réponse est forcément réductrice. Oui, il y a un temps brut de fabrication, du moment où je sors le tissu et les ciseaux jusqu’au moment où je coupe le dernier fil de ma petite finition à la main. 
Mais le temps que j’ai mis à imaginer la coupe,  à crayonner dans mon carnet, à faire le prototype et l'essayer, à peaufiner les détails, à créer le patron et les gradations des différentes tailles, puis à partir en expédition choisir le bon tissu !

J’aime les belles finitions , c’est toujours le plus long … j’ai parfois l’impression d’avancer très vite sur la structure d’un vêtement et au final les finitions me prennent autant de temps, voir plus ! C’est la magie de l’artisanat. Le tout est de rester constante, et patiente. Après la couture il faut faire les étiquettes puis apporter les vêtements à la boutique ... 
Ensuite il est temps de faire les photos et descriptions, pour la boutique ne ligne et toute la partie communication sur les réseaux sociaux.
Voilà c’est tout ça « faire une robe ».
J’aime chaque étape du processus et j'essaie de fixer le prix juste à mes créations pour qu’elles restent à un prix modéré en comparaison des marques qui font fabriquer à la chaîne à l'étranger et ont souvent … les mêmes prix que moi !

Tout simplement local et raisonnable

J'apprends aujourd'hui que parce que je travaille avec des tissus de fins de séries de grandes marques, je suis "upcyclée".
J'avais aussi appris récemment que comme j'étais un artisan au petit budget et que j'avais fait le choix de travailler en petites quantités, en réfléchissant mes coupes pour avoir le moins de pertes possible, j'étais une entreprise de "mode responsable". De plus, comme je travaille à un rythme humain et que je fais absolument tout dans cette boîte je suis "slowmade".
Je me suis donc dit logiquement que comme je me rémunérais de façon à peu près décente comme couturière et que je n'exploitais personne à part mon énergie propre j'étais aussi une entreprise "équitable"
Enfin, vu que je vais dénicher mes tissus au Marché Saint Pierre à Paris, en métro, et que je couds mes créations à Malakoff, pour ensuite les apporter, en bus, à Pernety et les vendre à des femmes du quartier, j'étais forcément "éco friendly", en "production française et locale" et avec une "empreinte CO2" défiant toute concurrence ...

Je ne sais plus quoi penser de ces appellations que toutes les marques s'arrachent ... Je les utilise aussi bien sûr pour sensibiliser la clientèle sur ma démarche, mais ce sont avant tout des choix simples, économes, logiques et à taille humaine !